vendredi 10 février 2006

Bernard Clavel

Bernard Clavel est né le 29 mai 1923, à Lons-le-Saunier, dans le Jura, d’un père boulanger et d’une mère fleuriste. À quatorze ans, il travaille comme apprenti boulanger et occupe trente-six métiers par la suite. Vers l’âge de trente ans, il commence à écrire et devient un des auteurs les plus prolifiques.

Il a, à son actif, 94 livres et a obtenu 20 prix littéraires, dont le prix Goncourt. Certains de ses romans ont atteint des tirages de plusieurs millions d’exemplaires et ont été traduits dans plus de 20 pays. C’est un type qui a la bougeotte, ayant déménagé à 42 reprises. Il a vécu au Québec, en particulier à Saint-Télesphore, de 1974 à 1988. En 1977, il épouse une québécoise Josette Pratte, écrivain comme lui, qui lui fait découvrir le Grand Nord québécois. Il est fasciné par l’hiver et par la colonisation de l’Abitibi, dans les années trente.

Il écrit plusieurs romans s’y rapportant, dont « Harricana », « L’Or de la terre », « Miséréré », « Amarok », « L’Angélus du soir », « Maudits Sauvages », « Carcajou » (mes préférés !). J’ai lu une trentaine de ses autres romans, dont « Brutus », « L’Homme du Labrador », « L’Iroquoise », « La Guinguette », « Le Cavalier du Baïkal », « La Retraite aux Flambeaux », « Les Petits Bonheurs », « Le Seigneur du Fleuve », « Les Grands Malheurs ».

L’écriture de Bernard Clavel est limpide et poétique. Elle coule comme une source et est faite de clarté. Elle a le pouvoir du rêve. Dans la série « Le Royaume du Nord », elle nous transporte dans les grands espaces blancs et elle raconte la vie pénible des premiers colons. Grâce à lui, j’ai pu apprendre la signification du mot : Abitibi. C’est un nom donné par les Algonquins et qui désigne : « Là où les eaux se séparent ». En effet, au nord de l’Abitibi, les eaux coulent vers la Baie James tandis qu’au sud, elles coulent vers le Saint-Laurent.

Bernard Clavel vit aujourd’hui ave son épouse à Bourg-en-Bresne, en France. Il continue d’écrire, même à l’âge avancé de 82 ans.

– Billet de Jean-Claude St-Louis

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