mercredi 20 octobre 2021

Splendeurs d'automne



Montage et photographies : © 2021, Chartrand Saint-Louis
(prise de vue : 19 septembre 2021, 16:05, reflets des feuilles d'automne, rivière du Nord, Saint-Jérôme)

Musique :
© 2021, pièce de piano, titre : "Cristal", par Albert, durée : 1:12 min.

Mixage, révision et sonorisation par Albert

vendredi 14 mai 2021

La lumineuse journée de printemps



« C'était une plaisante matinée avec des nuages légers et un ciel bleu et clair. Il avait plu et l'air était pur. Chaque feuille était neuve et le triste hiver était terminé; chaque nouvelle feuille, dans le soleil scintillant, savait qu'elle n'avait aucune relation avec le printemps de l'année précédente. Le soleil brillait à travers les nouvelles feuilles, répandant une douce lumière verte sur le chemin mouillé qui, à travers les bois, menait à la route principale qui desservait la grande ville.

Des enfants jouaient par là, mais ils ne contemplaient jamais cette jolie journée de printemps. Ils n'en avaient pas besoin, car ils étaient le printemps. Leurs rires et leurs jeux participaient de l'arbre, de la feuille, de la fleur. Vous le sentiez, vous ne l'imaginiez pas. C'était comme si les feuilles et les fleurs prenaient part aux rires, aux cris et aux trajectoires du ballon. Chaque brin d'herbe, et le pissenlit jaune, et la tendre feuille si vulnérable, tout cela faisait partie des enfants, et les enfants étaient une partie de toute la terre. La ligne de séparation entre l'homme et la nature avait disparu; mais l'homme sur la piste avec sa voiture de course et la femme qui revenait du marché n'en étaient pas conscients. Peut-être ne regardaient-ils jamais le ciel, la feuille tremblante, le blanc lilas. Ils portaient leurs problèmes dans leurs coeurs et le coeur ne regardait jamais les enfants ou la lumineuse journée de printemps. La grande pitié de cela était qu'ils procréaient ces enfants, lesquels bientôt deviendraient l'homme sur sa piste de course et la femme revenant du marché; et le monde, de nouveau, s'obscurcirait. C'est en cela que résidait la douleur sans fin. L'amour, en cette feuille, s'envolerait au prochain automne. »

– Krishnamurti, La révolution du silence, Éditions Stock, 1990, p. 188

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique :
"Earnest" par Kevin MacLeod est protégée par une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100248
Artiste : http://incompetech.com/

jeudi 15 avril 2021

L'arbre et l'ombre



« C'était une prairie vaste et luxuriante, entourée de vertes collines. Cette matinée était lumineuse, étincelante de rosée et les oiseaux chantaient aux cieux et à la terre. Dans cette prairie qui avait tant de fleurs se dressait un arbre, seul, majestueux. Il était grand, harmonieux et avait, ce matin-là, un sens particulier. Il projetait une ombre longue et profonde et entre l'arbre et l'ombre, il y avait un silence extraordinaire. (...) C'était un arbre vraiment splendide, avec les feuilles de ce printemps déjà avancé, frémissantes dans la brise.... Il y avait en lui une grande majesté. »

« Ce matin-là, son ombre était très marquée et très claire. Elle avait l'air de s'étendre au-delà des collines, vers d'autres collines. C'était, en vérité, un endroit propice à la méditation si vous saviez méditer, un endroit très tranquille. Alors si votre esprit était aiguisé et clair, il devenait, lui aussi silencieux, il ne se laissait pas influencer par tout ce qui l'entourait, il faisait partie de cette lumineuse matinée... Cette beauté serait toujours là, dans la prairie, avec cet arbre. »

– Krishnamurti, La révolution du silence, Éditions Stock, 1990, p. 201-202

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis
(prises de vue : La vallée et les collines des Laurentides, vue du parc des Braves, 4 et 7 mars 2021; L'arbre majestueux, 8 avril 2021, Plaines d'Abraham)

Musique :
"Heartbreaking" par Kevin MacLeod est protégée par une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100208
Artiste : http://incompetech.com/

jeudi 1 avril 2021

La terre en sommeil



« C'était l'hiver; les arbres avaient perdu toutes leurs feuilles et leurs silhouettes dénudées se découpaient sur le ciel clair. Même les quelques sapins qui gardaient leur parure semblaient souffrir du vent mordant et des nuits glaciales. Au fond du paysage, les montagnes étaient recouvertes de neige, et de gros nuages blancs se collaient à leurs flancs. L'herbe était rousse, car il n'avait pas plu depuis plusieurs mois, et les prochaines pluies de printemps étaient encore loin. La terre était en sommeil. Les haies ne connaissaient plus la joyeuse animation des oiseaux et de leurs couvées, et les chemins étaient secs et poudreux. Sur le lac, quelques canards se reposaient avant de reprendre leur vol en direction du sud. Les montagnes détenaient les promesses d'un nouveau printemps, et la plaine rêvait en l'attendant. »

– Krishnamurti, Commentaires sur la vie : Qui êtes-vous ?, Intégrale, « Le sommeil », préambule, J'ai lu, 2015, chapitre 16, p. 57

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique :
"Comfortable Mystery 3 - Film Noir" par Kevin MacLeod est protégée par une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100536
Artiste : http://incompetech.com/

lundi 22 mars 2021

L'oiseau perché sur une branche



L'oiseau perché sur une branche
(Quelque chose de totalement et pleinement vivant)

« Un [oiseau]* s'était perché sur la branche morte d'un arbre proche. Parfaitement immobile, il ne lissait pas son plumage, seuls ses yeux vifs étaient en mouvement. (...) Bien qu'il soit totalement immobile, on sentait qu'il était intensément vivant et il semblait animer la branche morte sur laquelle il était posé. Il était d'une si étonnante beauté que cela vous coupait le souffle et vous osiez à peine le quitter des yeux de peur qu'il ne disparaisse en un éclair. (...) Cet [oiseau]-là semblait être le point de convergence de toute vie, de toute beauté et de toute perfection. Il n'y avait rien d'autre que cette vivante tache sur la branche sombre contre le ciel bleu. Vous n'aviez plus ni mots ni pensées dans la tête; vous n'aviez même pas conscience du fait que vous ne pensiez pas. Une telle intensité vous faisait venir les larmes aux yeux et vous obligeait à cligner des paupières – et ce clignement même risquait d'effrayer l'oiseau et de le faire s'envoler ! Mais il restait là, sans bouger, très lisse, très élancé, chaque plume à sa place. Il ne devait s'être écoulé que quelques minutes, mais elles recouvraient toute la journée, l'année et la totalité du temps. Toute la vie semblait contenue dans ces quelques minutes, sans fin ni début. Ce n'était pas là une expérience à conserver dans sa mémoire, chose morte que seule la pensée garderait vivante, cette pensée qui est elle aussi mourante. C'était quelque chose de totalement et pleinement vivant, qui ne se peut trouver parmi les choses mortes. »

– Krishnamurti, Commentaires sur la vie : Qui êtes-vous ?, Intégrale, « Pourquoi ne suis-je pas perspicace ? », préambule, J'ai lu, 2015, chapitre 171, p. 913-914

* [Dans le texte, on identifie cet oiseau à un perroquet].

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis
(prise de vue : Chouette rayée, 10 mars 2021, 15:45, Plaines d'Abraham)

Musique :
Titre de la piste : The Two Seasons
Artiste : Dan Bodan
Durée : 1:56 min.
Licence de la Bibliothèque Audio YouTube : https://studio.youtube.com
Chaîne YouTube de l'artiste : https://www.youtube.com/channel/UCTpa4Ek82Pye0DX__epS5lQ/

mardi 9 mars 2021

Une larme a coulé : Texte et musique



Une larme a coulé lorsqu’on me la dit
Mon cœur n’était pas prêt, mon âme était transie

Moi encore presque un enfant, confronté à la mort
Avoir voulu aimer fut le seul de mes torts

La vie défile au loin de ma prison blanchie
Qui n’a point de barreaux ni de plancher verni

Quand les mains de mes hôtes se posent sur mon corps
Leurs doux gants de latex me rappellent mon sort

Les gens autour de moi n’osent pas m’approcher
Leurs regards sont curieux ils cherchent à m’éviter

Mes parents et amis je les ai tous perdus
Pour eux je suis déjà parti sans même avoir vécu

La nuit, je suis heureux quand mes rêves me transportent
Sur un nuage bleu la lumière m’escorte

S’il y a un Dieu là-haut et qu’il m’ouvre les bras
Ce sera le premier qui l’aura fait pour moi

– Poème de Jean-Claude St-Louis
(En hommage à mon frère Richard, mort du sida à 35 ans)

Montage et photographies (sauf la dernière) : © 2021, Chartrand Saint-Louis
Photo de Richard St-Louis : Jean-Claude St-Louis

Musique :
Titre de la piste : Elegy
Artiste : Wayne Jones
Durée : 2:07 min.
Licence de la Bibliothèque Audio YouTube : https://studio.youtube.com
Chaîne YouTube de l'artiste : https://www.youtube.com/channel/UCDPtWMRgR85Bus-RSojW60w/

mercredi 3 mars 2021

Errance : Texte et musique



Tôt le matin sur des routes familières
Qui traversent champs et boisés
Je pars joyeux, le coeur léger
Le corps enveloppé de lumière

Je vais seul sans rendez-vous
Pour un moment je ne sais où
C'est l'allégresse dans ma poitrine
J'oublie les maux qui ploient l'échine

Je hume dans l'air l'odeur de terre
Je suis heureux et un peu fou
Et je mêle le monde et tout
Dans un bonheur trop éphémère

J'emprunte les pas de mes ancêtres
Je m'enfonce dans les bois sombres
Où l'arbre géant jette son ombre
Parmi les bouleaux et les hêtres

Dans le silence je me recueille
Je me repose et je repars
Suivant mon guide le hasard
Sur des sentiers jonchés de feuilles

Levant les yeux je vois le ciel
Qui brille à travers le feuillage
Je sais que l'âme n'a point d'âge
Dans son cheminement éternel

D'un peu d'orgueil je bombe le torse
Et je contemple l'horizon
Et je voudrais par mes poumons
Boire l'espace, puiser ma force »

– Poème de Jean-Claude St-Louis

Montage et photographies : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique :
Titre de la piste : Watercolor Lilies
Artiste : Aaron Kenny
Durée : 2:20 min.
Licence de la Bibliothèque Audio YouTube : https://studio.youtube.com
Chaîne YouTube de l'artiste : https://www.youtube.com/channel/UCVAggfwI4hnkA2WO6-xC06Q/

mardi 23 février 2021

L'arbre mort



« [I]l était là, debout, nu, gris, sans une feuille. Lorsque vous regardiez ces montagnes, leur beauté, et leur silhouette sur le ciel bleu, cet arbre tout seul semblait occuper le ciel. Il avait beaucoup de branches, toutes mortes, et il n'aurait jamais plus de printemps. Pourtant, il était intensément vivant, plein de grâce et de beauté; vous aviez le sentiment d'en faire partie, d'être seul, sans aucun appui, en dehors du temps. C'était comme s'il était mis là pour toujours, tout comme le grand chêne dans la vallée. L'un était vivant, l'autre mort, et l'un et l'autre étaient tout ce qui importait parmi ces collines... Vous voyiez la vie entière, y compris la vôtre en ces deux arbres, l'un vivant, l'autre mort. Et l'amour était entre les deux, abrité, invisible, ne demandant rien. »

– Krishnamurti, La révolution du silence, Éditions Stock, 1990, p. 108

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique :
"Waltzing in the Rye", par Kai Engel, album "Lesicia", durée : 1:53 min.
Aucune modification n'a été apportée à l'oeuvre musicale
Page de l'artiste Kai Engel sur Free Music Archive : https://freemusicarchive.org/music/Kai_Engel
Site Web de l'artiste : http://www.kai-engel.com/
Messagerie de l'artiste : contact@kai-engel.com (licence, support, identifiant de contenu, quoi que ce soit d'autre)
La musique de cet album est sous licence : CC BY-NC, attribution non commerciale
Clause "aucune approbation" : La licence indique clairement qu'elle ne doit pas être interprétée comme donnant la permission de suggérer que le concédant de licence approuve leur utilisation et autres.

lundi 15 février 2021

Un fleuve splendide



« Le soir et tôt le matin, le soleil traçait sur le fleuve un sillage, doré le matin et argenté le soir. Il n'est pas étonnant que les hommes vénèrent les fleuves; cela vaut mieux que de rendre un culte à des images, avec tous ces rituels et ces croyances. Le fleuve était vivant, profond et généreux, toujours en mouvement; et les petites flaques auprès des rives étaient toujours stagnantes.

Chaque être humain s'isole dans une petite flaque d'eau, et là se décompose; il n'entre jamais dans le plein courant du fleuve. On ne sait comment ce fleuve, si pollué plus haut par des êtres humains, était propre en son milieu, bleu vert et profond. C'était un fleuve splendide, surtout très tôt le matin, lorsque montait le soleil; il était alors calme, immobile, couleur d'argent fondu. Et tandis que le soleil montait au-dessus des arbres, il se dorait, puis était de nouveau une voie argentée; et l'eau devenait vivante. »

– Krishnamurti, La révolution du silence, Éditions Stock, 1990, p. 76

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique : "November", par Kai Engel, album "Chapter Four / Fall", durée : 1:34 min.
Aucune modification n'a été apportée à l'oeuvre musicale
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vendredi 12 février 2021

L'immensité



« La vallée qui s'étendait à nos pieds était remplie des activités de la plupart des vallées. Le soleil était en train de se coucher derrière les lointaines montagnes et les ombres étaient aussi sombres qu'allongées. C'était une soirée tranquille, un vent léger venait de la mer. Les orangers, rang après rang, étaient presque noirs et sur la longue route droite qui parcourait la vallée on voyait de temps à autre les reflets des voitures qui renvoyaient les derniers rayons du soleil couchant.

L'esprit semblait parcourir l'espace immense et la distance interminable, ou plutôt, l'esprit semblait s'étendre de façon illimitée, et au-delà et au-dessus de l'esprit il y avait quelque chose qui contenait toutes les autres choses. L'esprit essayait vaguement de lutter pour reconnaître et accepter les diverses activités qui n'entraient pas dans son champ, et ce faisant, il interrompait ses activités habituelles. Mais il ne pouvait pas saisir ce qui n'était pas de la même nature que lui et bientôt toutes choses, y compris l'esprit, furent embrassées dans cette immensité. La nuit tombait, et les aboiements lointains d'un chien ne troublèrent en rien ce qui est au-delà de toute conscience. On ne peut y penser et l'esprit ne peut donc en faire l'expérience. »

– Krishnamurti, Commentaires sur la vie : Qui êtes-vous ?, Intégrale, « L'immensité », préambule, J'ai lu, 2015, chapitre 145, p. 719

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique : "Nocturne", par Kai Engel, album "Lesicia", durée : 1:31 min.
Aucune modification n'a été apportée à l'oeuvre musicale
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dimanche 31 janvier 2021

Le grand arbre solitaire



« Les oiseaux et les chèvres étaient tous partis et c'était étrangement calme et loin de tout sous ce grand arbre aux vastes branches qui se dressait solitairement dans une immensité de champs, bien cultivés et très verts. Les collines étaient assez éloignées, sèches et rébarbatives sous le soleil de midi, mais sous cet arbre il faisait sombre, frais, et c'était agréable. Cet arbre, impressionnant de grandeur, avait une force et un équilibre imposants et sa situation solitaire lui conférait quelque chose d'essentiel et d'important. Il semblait dominer tout son entourage, même les collines lointaines. Les villageois avaient un culte pour lui. Contre son tronc immense, quelqu'un avait déposé une pierre sculptée et quelques fleurs d'un jaune brillant. Le soir, personne ne s'approchait de l'arbre; sa solitude dégageait quelque chose de trop puissant et il valait mieux l'adorer dans la journée, lorsqu'il y avait des ombres profondes, des oiseaux piaillards et le son des voix humaines. Mais à cette heure les villageois étaient autour de leurs cabanes et tout était très paisible sous cet arbre. Le soleil ne pénétrait jamais à la base de l'arbre et les fleurs dureraient jusqu'au lendemain, jusqu'aux nouvelles offrandes. Un sentier étroit conduisait à cet arbre et se perdait ensuite dans le vert des champs. Les chèvres étaient soigneusement gardées en troupeaux le long de ce sentier jusqu'aux collines et là elles redevenaient sauvages, broutant tout ce qui était à leur portée. L'arbre n'atteignait sa pleine gloire que vers le soir. Comme le soleil se couchait derrière les collines, les champs devenaient d'un vert plus profond, et seule la cime de l'arbre bénéficiait des derniers rayons, dorés et translucides. Avec la tombée de la nuit, on aurait dit que l'arbre se retranchait de tout ce qui l'entourait et se refermait sur lui-même pour la nuit. Son mystère semblait s'épaissir et rejoindre le mystère de toutes choses. »

– Krishnamurti, Commentaires sur la vie : Qui êtes-vous ? Intégrale, « La psychanalyse et le problème humain », préambule, J'ai lu, 2015, chapitre 128, p. 619-620

Montage, photographies et narration : © 2021, Chartrand Saint-Louis

Musique : "October", par Kai Engel, album "Chapter Four / Fall", durée : 2:17 min.
Aucune modification n'a été apportée à l'oeuvre musicale
Page de l'artiste Kai Engel sur Free Music Archive : https://freemusicarchive.org/music/Kai_Engel
Site Web de l'artiste : http://www.kai-engel.com/
Messagerie de l'artiste : contact@kai-engel.com (licence, support, identifiant de contenu, quoi que ce soit d'autre)
La musique de cet album est sous licence : CC BY, attribution non commerciale
Clause "aucune approbation" : La licence indique clairement qu'elle ne doit pas être interprétée comme donnant la permission de suggérer que le concédant de licence approuve leur utilisation et autres.

Pièce de piano, photographie et narration : © 2023, Chartrand Saint-Louis