Reflets irisés des images d’une guerre
Aux couleurs de l’horreur et du sang
Qui font de la vie un mot vulgaire
Dards de mort qui tuent les innocents
Le ciel de cette terre que l’on dit sainte
Est embrasé par une haine inassouvie
L’infamie brille, Jérusalem, sur tes enceintes
La flambée de violence calcine Ahmed et Lévy
Les éclats sont ceux des pierres et des grenades
Dans les yeux des enfants ne brille plus le rire
Les enterrements tiennent lieu de promenade
Sait-on aujourd’hui qui demain va mourir ?
Israël et Ismaël ont soufflé sur les braises
Le feu consume les dernières lueurs d’espoir
L’incendie ravivé rallume la fournaise
La seule lumière vive est celle du désespoir
L’éblouissante clarté de la trêve ne dura guère
Voici revenus les lumineux et resplendissants
Reflets irisés des images d’une guerre
Aux couleurs de l’horreur et du sang.
– Poème de Michaël Adam
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