Les intrigants d’ici tuent la paix de leur souffle
Moi à l’attendre en vain encore je m’essouffle
Mais je la convoiterai jusqu’à mon dernier soupir,
Jusqu’à mon ultime inspiration pour ne pas voir le pire.
Aujourd’hui, frustré, déçu, lassé, à bout de souffle
Je regarde ce pays qui est le mien moisir et croupir,
Dirigé par des gredins sans vergogne, des maroufles
Qui embrigadent et soumettent les sots à leur empire.
Où êtes-vous, combattants d’hier, opposants aux écoufles,
Face à la corruption aujourd’hui je vous vois s’accroupir,
Vous êtes devenus des révolutionnaires en pantoufles,
Votre courage est au rebut et vos mains dans les moufles.
Vous – et moi – qu’une totale indifférence emmitoufle,
Qu’attendez-vous pour réaliser ce que demain camoufle ?
Aidez-moi à trouver enfin cette paix à laquelle j’aspire,
Dans la résignation et le renoncement, cessons de nous tapir.
Aujourd’hui, frustré, déçu, lassé, à bout de souffle
Je regarde ce pays qui est le mien moisir et croupir,
Dirigé par des gredins sans vergogne, des maroufles
Qui embrigadent et soumettent les sots à leur empire.
– Poème de Michaël Adam
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